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DES VÊTEMENTS DURABLES AU-DELÀ DU COTON BIO

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MODE DES VÊTEMENTS DURABLES AU-DELÀ DU COTON BIO Bien que les consciences s'éveillent, l'industrie de la mode demeure la plus polluante après celle du pétrole. Dans son livre Pour une garde-robe responsable , Léonie Daignault-Leclerc, designer derrière la marque de mode durable Gaia & Dubos, prodigue ses conseils pour faire de meilleurs choix. Parce qu'elle croit fermement que "le futur de la planète passe aussi par le choix de nos vêtements". Vous avez commencé à vous intéresser à la mode durable lors de vos études, à une époque où l'on parlait encore peu de l'impact environnemental de notre garde-robe. Quel a été l'élément déclencheur de votre réflexion ? C'est un coup de pelle que j'ai reçu au visage quand mon amie Victoria m'a dit: "C'est drôle, tu es full écolo." Mais j'allais au H&M et chez Zara chaque mois et j'achetais des centaines de dollars de vêtements. Je lui ai dit: "C'est quoi

Contre les effets de la mode rapide, les consommateurs peuvent agir!

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Des vêtements et des morceaux de tissus en attente d'être mis au recyclage. Selon le Conseil du recyclage de l'Ontario, chaque année, on compte 37 kilos de vêtements jetés par personne au Canada et 9,5 millions de tonnes de vêtements finissent à la décharge dans toute l'Amérique du Nord. L'industrie du vêtement est maintenant au deuxième rang des facteurs de pollution sur la planète, après le pétrole, d'après une étude de l'ONG Fondation Ellen MacArthur. La production des vêtements est responsable de l'émission de 1,2 milliard de tonnes de CO2 par an, autant que les émissions combinées des transports aériens et maritimes. En plus de générer des tonnes de déchets et d'émissions de gaz à effet de serre, la surconsommation de vêtements a aussi des conséquences sociales. L'industrie textile emploie des millions de travailleurs au Bangladesh, au Pakistan, en Inde et en Chine. Ces ouvriers, qui sont à plus de 80 % des ouvrières, travaillent dans d